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368 - Brèves de mai 2007

Publié le par Arthémisia

Voici, vous avez l'habitude, quelques mots égrainés ici ou ailleurs et qui m’ont émue, troublée, attristée, fait réfléchir, rire, pleurer…pendant ce joli mois de mai.
 
 
"...Je
 vis, je cours, je m'élance
vers mon hasard si bien écrit
vers mon hasard qui porte ton nom..."

 

 

 
"Une femme de valeur est la couronne de son mari."
@ ambreneige
 
 
"...trouver le lieu et la formule..."
 
 
"...attends
jusqu’à l’aube
le jour se retourner
sur lui-même
Intranquille."
 
 
"...Il est simple le bonheur... Il est là... Quand tous vos sens sont satisfaits..."

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367 - Composition française

Publié le par Arthémisia

 
 
Composition française :

Sujet: "Abordez, de manière concise, les trois domaines suivants:
1) Religion 
2) Sexualité
3) Mystère"
.../...

Une seule copie a reçu 20/20 !

La voici :
 
"Mon Dieu ! Je suis enceinte ! Mais de qui ?"

 

Illustration: Palimpseste personnel sur cahier de facturation - copyright Arthémisia 


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366 - Les chemins qui ne mènent nulle part (fin...)*

Publié le par Arthémisia

 

 

 
 
 
Chapitre 14 :
L’invitation
 
 
            L’espace avait doublé, triplé peut-être ?
            Ils marchaient ensemble sur un chemin, un chemin qui mène au sommeil. Conjugué.
 
A. se réveilla quatre heures plus tard. Il tendit vainement l’oreille pour entendre la respiration de M. Seule sa main sur la rondeur de l'un de ses seins, lui fit croire en la vie.
 
M. était la vie, sa vie.
 
Et le vent fit de nouveau vaciller la branche…
 
L’invitation que lui lancèrent les reins voluptueusement cambrés de M. était sans équivoque.
A. l’accepta.
 
 
Copyright © Arthémisia - avril 2007
 
Ilustration :  A. RODIN - La Danaïde

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365 - Les Chemins qui ne mènent nulle part (13)*

Publié le par Arthémisia

 

 
 
 

Chapitre 13 :

Plus fort

Ses yeux l’appelèrent encore plus fort. Des bacchantes y dansaient.

 

Ses mains, agrippées à ses hanches l’appelèrent encore plus forts.

Sa bouche l’appelait encore plus fort. Des prières sataniques en fusaient.

Son sexe l’appelait encore plus fort. Des caresses ondoyantes y naissaient.

 

 

 

Leurs regards s’appelèrent encore plus fort.

Ils vinrent.

 
Copyright © Arthémisia - avril 2007
 
Illustration : coupe aux Bacchantes - Musée de Bruxelles

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364 - Les Chemins qui ne mènent nulle part (12)*

Publié le par Arthémisia

 

 
 
 
Chapitre 12 :
Le monstre
 
 
            Elle n’était plus.
            M. devenait une démesure, une folie, un abandon, un don.
            Ses yeux se firent géants quand elle reçut A. dans son ventre. Sa torture allait finir. Venait le temps du plein.
            Elle sentait toute son arrogante masculinité se vautrer en elle. Il était devenu un monstre la dévorant de l’intérieur, un monstre affamé qui se régalait avec une outrance sans retenue. Il était une occupation impérieuse et totale. Il était sien.
 
Copyright © Arthémisia - avril 2007
Illustration : C.Noël © KOAKIS

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363 - 2 nouveaux liens

Publié le par Arthémisia

J.C. de choc n’y va pas avec le dos de la cuillère…et ça peut faire mal !
 
 
Et Joan Césario use et abuse de mots pour vous faire voyager vers ses contrées
 
Ni tout à fait le même…ni tout à fait un autre…
A vous de juger...
 
 

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362 - Les Chemins qui ne mènent nulle part (11)*

Publié le par Arthémisia

 

 

 
 
 
 
Chapitre 11 :
L’écho
 
 
            Elle avait envie de lui dire combien le plaisir qu’il lui donnait était grand mais de sa bouche ne sortit plus qu’un gémissement quand ses deux pouces la pénétrèrent. Il en profita pour ne faire qu’une bouchée de la tête du papillon.
 
            L’insecte s’envola dans l’instant.
 
            A. sentit le terrible frémissement de l’orgasme de M. Tout son corps était agité de soubresauts incontrôlés. Au loin, ses deux seins ronds et blancs tremblaient telles des planètes cataclysmiques. Il appuya fortement le plat de sa main sur le clitoris de la belle et ne laissa pas le plaisir s’échapper. Il savait parfaitement qu’ainsi la jouissance des femmes vient se cogner sur la paume qui les couvre pour mieux repartir en écho ramper dans leur ventre.
 
Copyright © Arthémisia - avril 2007
 
Illustration :  oeuvre de J. P. PINCEMIN (désolée, c'est petit...)

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361 - Les Chemins qui ne mènent nulle part (10)*

Publié le par Arthémisia

 

 

 
 
 
Chapitre 10 :
Le drap de noce d’une vierge
 
 
            M. était restée assise au bord du lit.
            Voir A. la lécher lui procurait presque autant de plaisir que ses caresses.
            En appuyant fortement ses mains sur l’intérieur de ses cuisses, il l’obligea à les ouvrir plus largement. Puis, l’attrapant rondement sous les fesses et les soulevant, il ramena son bassin dans le vide et l’offrit encore plus à sa bouche. M. ne put que se laisser tomber en arrière en travers du lit.
 
           A. léchait ses pétales en les étalant très doucement, comme si il avait découvert entre les jambes de sa maîtresse, les pages précieuses d’un manuscrit ancien et fragile. Il n’y voulait aucun pli, aucune volute. Il les voulait lisses et nettes tel le drap de noce d’une vierge, telle la plage après la nuit.
 
            Tout M. se retrouva là.
            Elle était réduite à ses lèvres offertes en pâture au jeu de son amant. Et il trichait.
Elle n’arrivait même plus à lui en vouloir de l’avoir tant fait attendre. Elle aimait être à lui, elle n’aimait que ça, ne voulait que ça et elle était prête à tout supporter de lui, même le temps.
 
Copyright © Arthémisia - avril 2007
 
Illustration  : Le BERNIN - Le Rapt de Proserpine

 

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360 - « A trop parler du diable, on lui fait honneur »

Publié le par Arthémisia

 
Ouf! Je récupère enfin ma connexion internet après plus de 10 jours de torture...et je me trouve immédiatement dans l'obligation de réagir à vos commentaires concernant un de mes articles récents.
Normal...
J’ai cité dans mon article Voyelles rimbaldiennes du 19 mai  le négationniste Robert Faurisson. Et le Diable a pénétré sur ce blog…
 
Ceci demande quelques explications de ma part, j’en conviens.
Procédons par ordre :
 
1-     Je veux immédiatement préciser haut et fort que quand j’ai écrit cet article (Voyelles rimbaldiennes) j’ignorais totalement qui était ce Faurisson.
2-     Je me dois de remercier très très vivement Laurent qui m’a ouvert les yeux sur ce sinistre individu. Informée de ma « bourde », j’ai immédiatement cherché et trouvé ça sur Google. C’est, il me semble, un minimum à savoir sur cet individu.
3-     Je pourrai simplement supprimer mon article. Cela serait supprimer ma photo, le poème de RIMBAUD et vos commentaires en même temps. Je m’y refuse, pour RIMBAUD, pour vous, pour moi…
Et ceci tout simplement aussi parce que, contrairement à ce qui se produit pour beaucoup de textes (j’imagine ???) c’est ma photo qui est à l’origine de l’article. Ainsi en y ajoutant le poème de RIMBAUD j’ai cherché à l’illustrer car je crois au pouvoir des mots pour illustrer des images. Déformation professionnelle, RIMBAUD m’est apparu comme une évidence…
Quant à l’interprétation de ce Faurisson, je l’ai tout simplement trouvée sur le site (que je cite en lien dans l’article). Sur le coup, elle m’a parue « amusante » et j’ai pensé qu’elle pouvait trouver sa place comme une anecdote coquine sur mon blog qui est classé dans la catégorie « adultes », je vous le rappelle.
Aujourd’hui évidement cette « amusante » me fait froid dans le dos….
4-     Je vous prie en conséquence de bien vouloir m’excuser d’avoir en ce lieu qui m’est cher, très cher, MON blog, osé (dans l’ignorance) citer ce Faurisson, et derrière son nom, laissé entrer ici les théories terribles qu’il prône et auxquelles je ne peux en aucune façon adhérer, moi, qui place des relations humaines plaisantes au centre de mes quêtes.
5-     Je veux aussi préciser que, par commodité, je programme souvent la publication de mes articles à l’avance. Ce fut le cas pour ces Voyelles rimbaldiennes. Cependant, le délai très long que j’ai mis à vous répondre (notamment à toi, Laurent…cela me désole profondemment…) n’est pas le produit d’une quelconque lâcheté mais est tout bêtement dû à l’impossibilité d’accéder à internet dans laquelle je me suis trouvée pendant plus d’une semaine, me plongeant d’ailleurs dans un grand mal-être. ( Le sort s’acharne-t-il contre moi en ce moment ?) Ma connexion vient à peine d’être rétablie.
6-     Moralités de l’histoire :
a.       Ma petite Arthi : avant de citer quelqu’un, renseigne toi un peu mieux sur lui…J'avoue, pour le coup, mon manque de discernement et ma grande naïveté.
b.      Ma petite Arthi : si tes amis continuent de venir te lire ici, c’est que se sont de vrais amis…
c.       Ma photo et le poème de RIMBAUD vivent bien mieux tous seuls. Permettez moi de vous les reproposer nettoyés de tout ce qui a pu les salir momentanément….

 
 
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
 
7-     Merci de votre compréhension.
Arthémisia
 

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359 - Les Chemins qui ne mènent nulle part (9)*

Publié le par Arthémisia

 

 
 
 
Chapitre 9 :
Le papillon
 
 
            A. appliqua ses phalanges sous les yeux de M. et le papillon de ses mains déployées, dans un geste d’une infinie douceur, y effaça la pluie de son âme.
           
Le ciel se rétrécit alors jusqu’à son sexe.
Ses doigts y reproduisirent ce geste d’ouverture, écartant les ailes de ce sphinx qui s’ouvrirent comme au sortir d’un cocon, pour découvrir un petit animal luisant et couvert de rosée.
            La bouche de A. s’en empara.
 
Copyright © Arthémisia - avril 2007
 

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