Ouf! Je récupère enfin ma connexion internet après plus de 10 jours de torture...et je me trouve immédiatement dans l'obligation de réagir à
vos commentaires concernant un de mes articles récents.
Normal...
J’ai cité dans mon article Voyelles rimbaldiennes du 19 mai le négationniste Robert Faurisson. Et le Diable a pénétré
sur ce blog…
Ceci demande quelques explications de ma part, j’en conviens.
Procédons par ordre :
1- Je veux immédiatement préciser haut et fort que quand j’ai
écrit cet article (Voyelles rimbaldiennes) j’ignorais totalement qui était ce Faurisson.
2- Je me dois de remercier très très vivement
Laurent qui m’a ouvert les yeux sur ce sinistre individu. Informée de ma « bourde », j’ai immédiatement cherché et trouvé ça sur Google. C’est, il me semble, un minimum à savoir sur cet individu.
3- Je pourrai simplement supprimer mon article. Cela serait
supprimer ma photo, le poème de RIMBAUD et vos commentaires en même temps. Je m’y refuse, pour RIMBAUD, pour vous, pour moi…
Et ceci tout simplement aussi parce que, contrairement à ce qui se produit pour beaucoup de textes (j’imagine ???) c’est ma photo qui
est à l’origine de l’article. Ainsi en y ajoutant le poème de RIMBAUD j’ai cherché à l’illustrer car je crois au pouvoir des mots pour illustrer des images. Déformation professionnelle,
RIMBAUD m’est apparu comme une évidence…
Quant à l’interprétation de ce Faurisson, je l’ai tout simplement trouvée sur le site (que je cite en lien dans l’article). Sur le coup,
elle m’a parue « amusante » et j’ai pensé qu’elle pouvait trouver sa place comme une anecdote coquine sur mon blog qui est classé dans la catégorie « adultes », je vous le
rappelle.
Aujourd’hui évidement cette « amusante » me fait froid dans le dos….
4- Je vous prie en conséquence de bien vouloir m’excuser
d’avoir en ce lieu qui m’est cher, très cher, MON blog, osé (dans l’ignorance) citer ce Faurisson, et derrière son nom, laissé entrer ici les théories terribles qu’il prône et auxquelles je ne
peux en aucune façon adhérer, moi, qui place des relations humaines plaisantes au centre de mes quêtes.
5- Je veux aussi préciser que, par commodité, je programme
souvent la publication de mes articles à l’avance. Ce fut le cas pour ces Voyelles rimbaldiennes. Cependant, le délai très long que j’ai mis à vous répondre (notamment à toi,
Laurent…cela me désole profondemment…) n’est pas le produit d’une quelconque lâcheté mais est tout bêtement dû à l’impossibilité d’accéder à internet dans laquelle je me suis trouvée pendant plus
d’une semaine, me plongeant d’ailleurs dans un grand mal-être. ( Le sort s’acharne-t-il contre moi en ce moment ?) Ma connexion vient à peine d’être rétablie.
6- Moralités de l’histoire :
a. Ma petite Arthi : avant de citer quelqu’un,
renseigne toi un peu mieux sur lui…J'avoue, pour le coup, mon manque de discernement et ma grande naïveté.
b. Ma petite Arthi : si tes amis continuent de venir
te lire ici, c’est que se sont de vrais amis…
c. Ma photo et le poème de RIMBAUD vivent bien
mieux tous seuls. Permettez moi de vous les reproposer nettoyés de tout ce qui a pu les salir momentanément….
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
7- Merci de votre compréhension.
Arthémisia