Top articles
-
1169 - Home sweet home...
Qui entre ici rentre dans ma maison. Elle l’est d’ailleurs beaucoup plus que les quatre murs dans lesquels j’habite. Là est probablement le fond du problème. Cette maison je l’ai voulue lieu de Beauté, de culture et de partage. Ceci ne veut pas dire qu’elle...
-
1162 - Le Chat d'Yves
En réponse à la dernière consigne de Juliette sur Papier libre : Le chat… Je te regarde. Tu es au lit. Tu dors, enfin je crois. Sur la table de nuit, tremblote un verre d’eau à moitié vide. Un de ces verres à la jambe très fine, les seuls que tu tolères....
-
1158 - La Mantille d'acier
Certains jours sont des nuits Aveuglées et mutiques Avançant au soleil Leurs longues jambes nacrées Mais on ne voit que leurs ombres Portées et extatiques Telles des Requiems En mantille d’acier. © Arthémisia – avril 10 Avec : Maria Helena VIEIRA DA SILVA...
-
1157 - Pudeur noire
Comme suite à ma réponse à Joruri sur mon billet d'hier ....(réponse de 15h45) Pudeur de ton soleil ombreux, de ton soir ibérique, de ta nuit partagée, de ton matin hurlant. Pudeur de tes mains penseuses, de tes notes grattées, de tes perles natives,...
-
1156 - Le Champ coloré
J’ai beau vouloir t’oublier, ta forme n’a pas disparu. Tu te dilues mais juste avant que je ferme les yeux, quand l’espace entre le voir et le rêve se rétrécit et qu’il ne reste plus qu’un champ coloré, tu es. © Arthémisia – avril 10 Avec : Clyfford STILL...
-
1150 - Pour/Pur.
Faute de traduction ? Lapsus révélateur ? Un grand ami allemand disait récemment m’écrire avec son « âme pour ». Je n’ai pas osé lui demander s’il parlait « d’âme pure ». De toute façon cela n’a aucune importance : c’est la même chose. © Arthémisia –...
-
1147 - La Goutte qui fait déborder le vase ou parce qu’une image ne doit pas rester qu’une image.
Ce n’est pas la pluie, plus la pluie. C’est une goutte, une grosse goutte qui doit glisser le long du toit et tombe en s’écrasant mollement sur le béton de l’allée. Ploc. Ploc. Ploc. Surtout pas Plic. Cela vient toutes les vingt ou toutes les trente secondes....
-
1136 - La Féminité (Pour la journée de la femme)
Trouver l’inspiration dans ce symbole chinois à connotation violente ....voilà la dernière sollicitation de Juliette , sur Papier Libre . Accroupie, arrondie, enroulée sur elle-même, elle a reçu le coup, l’épée noire et courbe, de haut en bas, l’adoubement...
-
1127 - Dans la forêt des songes
En réponse à la dernière sollicitation de Juliette sur Papier Libre…une balade dans la forêt des songes…. Tout autour : des troncs. Lisses et presque tout blancs. Des bouleaux probablement. Très serrés. On ne voit ni branches, ni feuillages. Pas de ciel,...
-
1125 - Les Lignes
Il souriait, à plein. Dans les plis de ses yeux elle vit courir l’idée d’une ombre. Elle repris une tartine de confiture de cerise noire. Elle ne s’inquiéterait plus. © Arthémisia – Fév. 10 Prenez garde à ces lignes (…) ; ce sont des forces ; elles se...
-
1123 - A la Belle étoile*
Quand je les aurai jetées Toutes ces listes noires Ces à faire Ces à voir Ces anti-jus d ‘orange Ces tueurs de lendemain Ces histoires mortes nées Quand le monstre du week end Ne viendra plus corrompre Mon esprit pacifié Et ramper en mon ventre Quand...
-
1119 - L'Anti procrastination*
Demain est mort depuis longtemps. Dans la nuit de corail, je respire tes mains. Vertical, tu ronronnes, rat souriant à mon bouquet. Tes mains sentent ma plaie. Dans le présent : Aimer. © Arthémisia – fév.10 Avec : Roman OPALKA - 1965/1 - 8. détail 99940...
-
1110 - Elle
Je t’ai attendu tout le jour Un jour qui dura mille nuits. Elle a failli venir à ta place. J'ai eu peur. © Arthémisia – janv.10 Avec : Wim DELVOYE - Lick 3, 2000 Cibachrome print on aluminum, ed. 5/6 125 x 100 cm SW 02254 Private Collection Copyright...
-
1101 - On s'en fout...
Elle a gratté la terre De ses ongles émaillés Elle a gratté la terre Pour pouvoir y entrer Mais la terre était dure Ses ongles s’y sont cassés Mais la terre était dure Ecaillant à jamais Les dix petites lunes Qui hier te berçaient Car la dernière pierre...
-
1088 - Mon Plein les yeux
Il m’a fallu photographier la poésie de la silhouette, en faire un marqueur de mon espace à toi, de mes pas. Je t’ai peint. Je t’ai peint encore. Tant. Je t’ai fait mon jour, mon aujourd’hui, mon demain. Toujours. Malgré le loin des airs, le loin des...
-
1082 - Le Café de cinq heures du matin(* peut-être...)
Le Café de cinq heures du matin a le goût de la dernière insomnie. Il se frotte à la dernière page lue, celles des retrouvailles du jour qui s’allume. Il accompagne la couette dans sa tiédeur dessous, catimini, plaisir vermillonné, capitonné. Il porte...
-
1069 - Du Rouge
J’ai longtemps cru que le rouge était la couleur de l’Amour, ou celle de la haine. Et celle de la haine. Or, il arrive qu’elle soit, qu’elle ne soit que celle de la chair. Attention, je ne dis pas la peau, la joue, la lèvre. Je dis ce qu’il y a dessous,...
-
739 - Regarde-moi (....cliquez sur l'oeil)
Si tu prenais le temps camarade de rencontre de me regarder dans la peau au cœur de ma solitude là où s ' inscrivent les mémoires de l ' amour , de la guerre et du froid sur mon enveloppe d ' homme fragile comme de la soie tu verrais alors les mêmes angoisses...
-
415 - Message personnel de Michel + Françoise
{parlé:} Au bout du téléphone, il y a votre voix Et il y a des mots que je ne dirai pas Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres Je voudrais vous les dire Et je voudrais les vivre Je...
-
857 - Je ne t'aime vraiment pas
Tak, tak, tak ! Il doit faire froid. L'oiseau noir jacasse au milieu du jardin mort. Je crois bien qu'il me nargue derrière la fenêtre. Il tire à la mitraillette des coups brefs, percutants, qui traversent la vitre et me perforent violemment. Le ventre....
-
1674 - Par delà le temps
Je ne te prendrai rien. Je retiendrai juste un peu de ce ciel de lait fraise, le tapis de ta bouche. Juste une poignée d’ocre, safran de ta peau. Juste le frisson qui ourle le bord de tes yeux koal. Juste un oyat perdu que j’aime tant mâchouillé. Juste...
-
642 - La Nuit du taureau*
La nuit aventureuse accueille le taureau. Il assume dans le sang le péché de l’amante. Il se couche Dans l’éclat safrané des herbes malicieuses, Lui, le degré ultime du don, Du grand basculement, Lui, l’aile galvaudée par la pensée rageuse Du jus blanc...
-
880 - Les Lunettes roses
On se réveille. On a les yeux sales, pas démaquillés. Brouillés et embrouillés. D'avoir trop pleuré. C'est pas notre genre du tout d'aller nous coucher comme ça, encore toute fardée. Le fard fait bouclier. L'œil noir, l'âme noire. On a tout camouflé....
-
669 - Ils ont fait tomber la boîte...
Ils ont fait tomber la boîte de laque noire. Sur le tapis, le chaton joue avec les bijoux. Il passe la tête dans le bracelet d'ivoire, y entre, en sort, en lustrant les vagues de son poil. La sirène d'un bateau en partance sonne son au revoir. Ce soir,...
-
1736 - Se Libérer des exigences de la raison
« Ce qui croient ce qu’ils voient ont perdu, ceux qui voient ce qu’ils croient ont gagné » Emmanuel CARRERE – Le Royaume - p. 242, Edt P.O.L - 2014 Avec : Michelangelo MERISI dit Le CARAVAGE – La Conversion de Saint Paul sur le chemin de Damas (1600)...