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1756 - MÊME S'IL A CONNU DES CARAMBOLAGES...

Publié le par Arthémisia

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1755 - Dévoration

Publié le par Arthémisia

 

Entre chien et loup, je me dévore toujours.

Arthémisia © février 2015

Avec : Photo extraite du film « L’Heure du loup (clic) » (titre original : Vargtimmen) – Réalisation : Ingmar BERGMAN – Avec entre autres, Max Von SYDOW et Liv ULMANN

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1754 - Mémoire blessée

Publié le par Arthémisia

Tu sentais le vivant.

Je t’ai laissé partir

Pour que dure

Notre amitié fleurie.

Mais,

Dans le souffle du temps,

Un à un,

Ses pétales tombent,

Sans fruit.

Et,

Dans le vase,

Ne restera bientôt

Qu’une eau plate,

Silencieusement croupie,

Délicieusement croupie.

Arthémisia © février 2015

Avec : Fleurs fanées – Fantin LATOUR

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1753 - F. et M.

Publié le par Arthémisia

Je vous recommande leur dernier album, une plage de tendresse.

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1752 - Brèves de fin janvier 2015

Publié le par Arthémisia

 

« A la haine, une seule réponse : l’amour. »

© Un Ami...

-o-

« Nous voudrions avoir le courage des oiseaux

qui chantent dans le vent glacé. »

 © Roger (clic)

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1751- This is the end

Publié le par Arthémisia

1751- This is the end

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1750 - La Réplique aux crapauds

Publié le par Arthémisia

Il y a un message au fond de mes yeux, mais je ne peux pas le lire. Il faut que je me rapproche.

Le chemin est boueux, plein d’eau croupie et de crapauds spongieux au regard torve. Que me voulez-vous ? Vous n’êtes pas qui vous voulez être. Vous n’êtes pas mes princes, pas mes rois. Vous n’êtes que des crapauds, et je ne me laisserai pas faire. Vous n’aurez pas les gouttes de mes paupières, pas mon sang, pas ma foi. Vous ne rentrerez pas chez moi : la porte est trop lumineuse pour vous, et j’y chante encore l’Amour. Ou du moins son idée.

Arthémisia © janvier 2015

Avec : Le Crapaud – Tomi UNGERER – aquatinte – 76x56 cm

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1749 - "Paysage, ta douceur abstraite réveille ta profondeur..." ¹

Publié le par Arthémisia

J’ai traversé le ciel.

Il était encore sombre.

Seuls, se détachaient, là, devant, les toits noirs des maisons, auréolés de l’or des réverbères, un or vieilli, sale, un or urbain et poussiéreux, l’or des nuits suspectes, l’or des matins barbouillés, l’or des défaillances.

Mais, à l’est, affleurait une ride d’incarnadin, tendre et fraîche, candide, qui soudain est venue embrasser le blanc de l’Eglise, à l’instar d’une rose.

Je me suis faufilée dans le jour.

Arthémisia © janvier 2015

¹ - Octavio PIXEL

Avec : Paysage gris et roseOctavio PIXEL (clic)Création numérique – 80x80 cm

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1748 - Émiettage

Publié le par Arthémisia

Tu me manques

Mais qui es-tu ?

Tu es tu

Tu te tais

Tu t’as

Tu t’es

Tu es ?

T’aimes-tu ?

M et T…

…émiettés

Tués?

Tu me manques

Arthémisia© janvier 2015

Avec : L’oiseau envolé – Willem Van MIERIS – 1687, - Kunsthalle, Hamburg

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1747 - Emmène-moi encore à la plage

Publié le par Arthémisia

Entre l’algue et le coquillage,

─ Quel doux présage ! ─

Ta main peaufine un paysage

     pas  sage.

Je t’ai dit « non » :

Réponse de « bocage »

      normand.

Normal : je suis sur un nuage

Mais en fait, c’est « oui » :

Emmène-moi encore à la plage !

Arthémisia © janvier 2015

Avec : – (modèle Mu) © Arthémisia – 27-07-2009 - Pastel gras aquarellable

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