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1866 - UN MOMENT DE...

Publié le par Arthémisia

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1865 - LA QUESTION DES NUAGES

Publié le par Arthémisia

 

Nous sommes une question. Nous sommes la question.

Une question de passion, de faire, ou de dormir.

Une question de fil tendu, entre nous et les autres, entre nous et le beau, une question qui casse ou se détend parfois.

Une question qui se tisse, se brode, se tricote et se troue aussi.

Une question qui se mite, qui se mine, qui se mine de rien, qui mine de rien nous fait la gueule, celle des grands jours ou une tête d’enterrement.

Une question shakespearienne. To be or not to be. Too be or not …

Une question qui se pose, s’étale, là sur le sable, en regardant le ciel et les nuages qui passent.

Arthémisia © mars 2024

 

Avec : Bonheur avec nuage - Madeleine DUCHESNE – Gouache sur papier. Collection personnelle.

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1864 - LE CHARME

Publié le par Arthémisia

 

« Le vrai charme des gens, c’est le côté où ils perdent un peu les pédales, où ils ne savent plus très bien où ils en sont. Ça ne veut pas dire qu’ils s’écroulent, au contraire, ce sont des gens qui ne s’écroulent pas. Mais si tu ne saisis pas la petite racine, le petit grain de folie chez quelqu’un, tu ne peux pas l’aimer. On est tous un peu dément. Or, j’ai peur ou au contraire je suis content que le point de démence de quelqu’un soit la source de son charme même. »

Gilles DELEUZE – L’Abécédaire

Avec : Giambattista TIEPOLO - Rinaldo sous le charme d'Armina - Huile sur toile, 1753 - Stattsgalerie Würsburg (D)

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1863 - POUR GUÉRIR LE MONDE ?

Publié le par Arthémisia

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1862 - EGALISATION

Publié le par Arthémisia

1862 - EGALISATION

La mort est le grand égalisateur

©  Michel HOUELLEBECQ in Les Particules élémentaires

Avec : Alfred KUBIN - Ins Unbekannte (Dans l'inconnu) - 1900-1901

Encre de Chine & aquarelle pulvérisée - Leopold Museum, Wien. 

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1861 - CONTRE LES ORAGES SOUFRÉS

Publié le par Arthémisia

1861 - CONTRE LES ORAGES SOUFRÉS

Les orages soufrés avaient tué toutes les images projetant leurs morceaux déchirés sur le sol en des cris venimeux.

Les arbres, même les plus vieux, même les plus solides, se détournaient pour pleurer alors que les jeunes pousses se laissaient déraciner par les vents d’ailleurs.

Un silence poisseux avait fondu les lumières. Il interdisait le mot ; il interdisait le geste. Il arrivait de loin, de très loin : il portait tant de rides, tant de fiel, tant d’ongles crochus.

Les temps sans nom étaient venus.

Eux, s’étaient regardés. Eux, connaissaient les vocabulaires qui préservent.

Leurs bouches avaient léché leur songe et leurs mains avaient navigué en œuvres souterraines.

Que pouvons-nous croire qu’il advint ?

Peut-être ont-ils fait sens ?

Peut-être ont-ils réussi à tuer la mort ?

Arthémisia © octobre 2023

Avec : L’Orage - Pierre Auguste COT 

Huile sur toile - 1880 - Metropolitan Museum of art (New York)

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1860 - PLAY THE FOOL (Faire le fou)

Publié le par Arthémisia

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1859 - LA GARANCE INCONNUE

Publié le par Arthémisia

à Garance,

 

La lune avait peint le ventre de la femme d’une étrange couleur, une couleur qui n’existait pas encore sur terre, une couleur précieuse, marbrée, délicate et sucrée, transparente.

C’était la couleur d’un rêve éveillé, d’un espoir.

Une couleur de demain.

Au solstice de l’été, le jour nouveau fut long, aveuglant de ses mots ce qui devait être.

Alors, une à une, lentement, les portes s’ouvrirent, ménageant le regard, tempérant l’impatience.

Et nous pûmes la nommer : l’enfant offrit sa couleur.

 

Arthémisia © avril 2021

Avec : Garance des teinturiers - Planche de botanique

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1858 - APRIL

Publié le par Arthémisia

 

 

TS Eliott

Avril est le mois le plus cruel,

élevant

Des lilas hors de la terre morte,

mêlant

Mémoire et désir, remuant

Les racines ternes avec la pluie printanière.

 

Avec "Lilas temps gris" ou "Le Repos sous les lilas" -

1872 - Huile sur toile

Claude Monet

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1857 - Madame, le Conte de la chouette

Publié le par Arthémisia

1857 - Madame, le Conte de la chouette

Bonjour dimanche, avec ou sans...

Conté toujours, souvent conteur, l'amour fait battre et chavirer les coeurs.

Les coeurs ouverts, les coeurs gros, les coeurs de pierre et d'artichaut.

Les coeurs joie, les sans coeurs, les coeurs bois, les crève-coeurs.

Les coeurs légers ou à l'ouvrage, les coeurs blessés ou de passage.

Et quand il passe, du coeur aux lèvres, l'amour fugace se fait mystère...

Il en existe des histoires, des qui promettent la mer à boire, des qui des nuits chassent le noir, et brillent et brûlent de désespoir. 

ET il y a celles qui accompagnent, qui font rêver ou qui témoignent, qui se veulent libres et sans adresse, offertes à toutes les caresses.

Avec la Chouette c'est cette grâce dont le Télégraphe suit la trace.

Un conte d'hiver, un chant de l'âme, aux airs aux ailes de Madame.

Qu'il vous traverse, ou qu'il vous berce ! Qu'il trouve à l'intérieur la justesse.

Et pour ce jour, contez merveille, et pour toujours, tendez l'oreille...

 

Pour écouter ce délicieux podcast allez

 

D'autres suivent tout aussi passionnants :

- Les Bonnes de Jean Genêt

- Lettre d'une inconnue de Stefan Zweig

et

- Dear de Fabrice Melquiot

 

 

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